Ce jour ,un Auteur.


Découvrir un livre ,c'est souvent découvrir son Auteur .


Yasmina Khadra

Yasmina Khadra est le nom de plume de l'écrivain algérien Mohammed Moulessehoul, né le 10 janvier 1955 à Kenadsa dans la wilaya de Bechar dans le Sahara algérien. 

Ce pseudonyme est composé des deux prénoms de son épouse. 

Les raisons qui poussent à camoufler son identité première sous ce nom d'emprunt sont multiples et variées. 

Celles qui incitèrent l'officier Mohamed Moulessehoul à le faire, semblent assez manifestes: D'une part, "entrer en clandestinité" comme il le dit dans une de ses interviews (propos étonnant dans la bouche d'un militaire, quand on y songe!) lui permettra pour le moins d'en finir avec une sorte d'autocensure qu'il perçoit dans ses premiers écrits.

 Il se doit donc de rompre avec le cadre rigide de la vie militaire. Rupture et non reniement, Yasmina Khadra y insistera chaque fois qu'il le pourra. 
D'autre part, un peu d'ombre ne peut être que propice à la création romanesque quand l'écriture prend pour champs l'intolérable et l'intolérance.

Officier dans l'armée algérienne, il a participé à la guerre contre le terrorisme. 
Il a quitté l'institution en 2000, avec le grade de commandant, pour se consacrer à sa vocation: écrire. 
Il choisit de le faire en françaisMorituri le révèle au grand public.

 Aujourd'hui écrivain internationalement connu, Yasmina Khadra est traduit en 33 langues.



Yasmina Khadra nous offre ici un grand roman de l'Algérie coloniale (entre 1936 et 1962) - une Algérie torrentielle, passionnée et douloureuse - et éclaire d'un nouveau jour, dans une langue splendide et avec la générosité qu'on lui connaît, la dislocation atroce de deux communautés amoureuses d'un même pays. 

 
"Mon oncle me disait : "Si une femme t'aimait, et si tu avais la présence d'esprit de mesurer l'étendue de ce privilège, aucune divinité ne t'arriverait à la cheville."
Oran retenait son souffle en ce printemps 1962. La guerre engageait ses dernières folies. Je cherchais Emilie. J'avais peur pour elle. J'avais besoin d'elle. Je l'aimais et je revenais le lui prouver. JE me sentais en mesure de braver les ouragans, les tonnerres, l'ensemble des anathèmes et les misères du monde entier.

Les hirondelles de Kaboul ; L'attentat ; Les sirènes de Bagdad


trilogie, trois histoires différentes, dans des lieux différents et des personnages différentes aussi , mais ils ont un point en commun qui les a ralliés tous autour du même maroquin c'est belle et bien la misère du peuple musulman dans les trois histoires qui sont empruntées de notre réalité. 
......"
"Les hirondelles de Kaboul .Dans les ruines brûlantes de la cité millénaire de Kaboul, la mort rôde, un turban noir autour du crâne. Ici, une lapidation de femme, là un stade rempli pour des exécutions publiques. Les Taliban veillent. La joie et le rire sont devenus suspects. Atiq, le courageux moudjahid reconverti en geôlier, traîne sa peine. Toute fierté l'a quitté. Le goût de vivre a également abandonné Mohsen, qui rêvait de modernité. Son épouse Zunaira, avocate, plus belle que le ciel, est désormais condamnée à l'obscurité grillagée du tchadri. Alors Kaboul, que la folie guette, n'a plus d'autres histoires à offrir que des tragédies. 
Entre la ville folle et l'immensité de la mer, s'étend l'Olympe des infortunes. Un terrain vague où mendiants et délaissés divers ont trouvé refuge. Un Eldorado de la cloche…

On y croise le Pacha et sa cour, Mama la Fantomatique, Ach le Borgne, le barde attitré de cette étrange peuplade, et Junior le Simplet, son protégé. Ils ont trouvé ici un fragile équilibre, à cheval entre la civilisation et l'état sauvage.

Le Bien et le Mal. La richesse intérieure et la pauvreté crasse. Ce qui les unit entre eux les éloigne du reste des hommes : la ville n'est pas pour eux.

Le bonheur bourgeois non plus. Cependant, comme partout où l'Homme vit et meurt, on espère, on aime, on se raconte des histoires, l'on chante.

L'on cherche à savoir pourquoi.l'arrivée d'un mystérieux prophète répondra à certaines de leurs questions et en posera d'autres. Que chacun accueillera à sa façon…



Il rêvait d'être poète mais son père voulait faire de lui un militaire. Le jeune Mohamed fut donc emmené à l'école des cadets où tout ce qu'il apprit ce fut la nostalgie de la ferme familiale et sa propre incapacité à supporter l'arrogance des militaires. Il se réfugie alors dans les livres, la lecture et l'écriture et commence à publier. Mais l'armée ne voit pas d'un très bon œil d'avoir un écrivain dans ses rangs. Il est rapidement sommé de soumettre ses textes à la censure militaire. Pour lui, il n'est pas question d'accepter mais renoncer à l'écriture est également impossible. Il se rallie à la suggestion de sa femme de prendre un pseudonyme et lui emprunte ses deux prénoms. Yasmina Khadra. C'est sous ce nom qu'il publie plusieurs romans policiers au succès retentissant dont Morituri où il dénonce la barbarie de la guerre civile algérienne. Aujourd'hui Mohamed, alias Yasmina Khadra, a quitté l'armée et a choisi d'écrire à visage découvert tout en gardant le pseudonyme qui l'a rendu célèbre. L'Écrivain est le récit autobiographique de ce destin étonnant mais surtout une évocation poignante de l'histoire récente de l'Algérie en même temps qu'un magnifique éloge de la littérature. --




Avec son immense talent de conteur, Yasmina Khadra nous jette dans une Afrique orientale déboussolée.

....."Vis chaque matin comme s'il était le premier
Et laisse au passé ses remords et méfaits
Vis chaque soir comme s'il était le dernier
Car nul ne sait de quoi demain sera fait........"











Yasmina Khadra revient à ses premières amours, l'Algérie d'aujourd'hui, et dresse, avec Qu'attendent les singes, un portrait sombre et déliquescent de son pays.
« Merveilleusement maquillée, les cheveux constellés de paillettes, les mains rougies au henné avec des motifs berbères jusqu'aux poignets, on dirait que le drame l'a cueillie au beau milieu d'une noce.
Dans ce décor de rêve, tandis que le monde s'éveille à ses propres paradoxes, la Belle au bois dormant a rompu avec les contes.
Elle est là, et c'est tout.
Fascinante et effroyable à la fois.
Telle une offrande sacrificielle... »

Une jeune étudiante est découverte assassinée dans la forêt de Baïnem, près d'Alger. Une femme, Nora Bilal, est chargée de mener l'enquête, loin de se douter que sa droiture est un danger mortel dans un pays livré aux requins en eaux troubles.
Qu'attendent les singes est un voyage à travers l'Algérie d'aujourd'hui ou le Mal et le Bien se sentent à l'étroit dans la diablerie naturelle des hommes.




" Longtemps j'ai cru incarner une nation et mettre les puissants de ce monde à genoux. J'étais la légende faite homme. Les idoles et les poètes me mangeaient dans la main. Aujourd'hui, je n'ai à léguer à mes héritiers que ce livre qui relate les dernières heures de ma fabuleuse existence. Lequel, du visionnaire tyrannique ou du Bédouin indomptable, l'Histoire retiendra-t-elle ? Pour moi, la question ne se pose même pas puisque l'on n'est que ce que les autres voudraient que l'on soit. " Avec cette plongée vertigineuse dans la tête d'un tyran sanguinaire et mégalomane, Yasmina Khadra dresse le portrait universel de tous les dictateurs déchus et dévoile les ressorts les plus secrets de la barbarie humaine.

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Carole Martinez



 Carole Martinez est née en 1966, elle a vécu la majeure partie de sa vie en Moselle.

"Le cœur cousu" est son premier roman, il lui a valu à Saint-Malo en 2007 le troisième prix Ouest-France Étonnants Voyageurs. Le souffle lyrique et la force poétique de ce premier roman aux allures de conte ont séduit les dix jeunes jurés.


Ce texte est somptueux ! Il a la profondeur de la vie, le mystère du conte, la beauté de la poésie, le lyrisme de l'épopée, la saveur d'un récit d'initiation et j'en oublie.
Hymne à la liberté, hommage à la révolte des femmes contre la soumission que leur impose une société machique qui ne tient que par le qu'en-dira-t-on, et surtout éloge de l'art, personnage finalement principal du livre, qui permet à la vie de triompher des forces de mort et nous révèle à nous-mêmes, chacun d'entre nous pouvant aider son prochain par les dons qui lui sont propres.





 En 2011, elle publie "Du domaine des murmures" qui remporte un succès critique et public, il est récompensé par le Goncourt des lycéens.
Son récit prend vie au Moyen-Âge en Franche-Comté, au sein du château de Hautepierre aussi l'ouvrage reçoit en 2012 le prix Marcel Aymé décerné par le conseil régional de Franche-comté.



Au domaine des Murmures, les arbres bruissent encore du destin tragique d'une recluse du XIIe siècle : la très jeune Esclarmonde qui préféra être emmurée vivante pour vouer sa vie à Dieu, plutôt que d'épouser un homme qui la rebutait.
Plus qu'un roman, ce livre  est un conte d'une rare intensité. Il suffit d'une légère distorsion de la réalité pour que l'histoire devienne légende, et l'auteur excelle dans ce registre.
le cadre naturel et historique est bien réel : il s'agit de la vallée de la Loue (dans le Doubs), lors de la troisième croisade menée notamment par l'empereur germanique Frédéric 1er dit Barberousse.Amey de Montfaucon, Berthe et Amaury de Joux... ont réellement existé. En revanche, le château de Hautepierre et ses habitants sont issus de l'imagination de l'auteur. Jusque-là, rien que de très normal pour un roman...
Alors, d'où vient le merveilleux ? D'abord des éléments mystiques tels que les visions d'Esclarmonde ou les stigmates de l'enfant...
Ensuite, de l'insertion fréquente et malicieuse de figures et de légendes empruntées à l'univers des contes ou au folklore de Franche-Comté, comme l'imaginaire du château de Joux. Enfin, du style poétique, incantatoire, de Carole Martinez  avec des allusions à peine voilées aux Chimères de Gérard de Nerval et au poème El Desdichado, fil conducteur de la trame fantastique du récit .


La terre qui penche

Nous retrouvons son univers si singulier, où la magie et le songe côtoient la violence et la truculence charnelles, toujours à l’orée du rêve mais deux siècles plus tard, dans ce domaine des Murmures qui était le cadre de son précédent roman.
Blanche est morte en 1361 à l’âge de douze ans, mais elle a tant vieilli par-delà la mort! La vieille âme qu’elle est devenue aurait tout oublié de sa courte existence si la petite fille qu’elle a été ne la hantait pas. Vieille âme et petite fille partagent la même tombe et leurs récits alternent.
L’enfance se raconte au présent et la vieillesse s’émerveille, s’étonne, se revoit vêtue des plus beaux habits qui soient et conduite par son père dans la forêt sans savoir ce qui l’y attend.
Veut-on l’offrir au diable filou pour que les temps de misère cessent, que les récoltes ne pourrissent plus et que le mal noir qui a emporté sa mère en même temps que la moitié du monde ne revienne jamais?
Par la force d’une écriture cruelle, sensuelle et poétique à la fois, Carole Martinez laisse Blanche tisser les orties de son enfance et recoudre son destin.



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Michel Bussi

né le 29 avril 1965 à Louviers, est un auteur et politologue français, professeur de géographie à l'université de Rouen, où il dirige une UMR du CNRS. Il est spécialiste de géographie électorale.
En janvier 2015, il est, selon le même classement, 5e écrivain français en nombre de livres vendus (près de 840 000 livres vendus en 2014).



Lyse-Rose ou Émilie ? Quelle est l'identité de l'unique rescapée d'un crash d'avion, une fillette de trois mois ? Deux familles, l'une riche, l'autre pas, se déchirent pour que leur soit reconnue la paternité de celle que les médias ont baptisée « Libellule ». Dix-huit ans plus tard, un détective privé prétend avoir découvert le fin mot de l'affaire, avant d'être assassiné, laissant derrière lui un cahier contenant tous les détails de son enquête. Du quartier parisien de la Butte-aux-Cailles jusqu'à Dieppe, du Val-de-Marne aux pentes jurassiennes du mont Terrible, la jeune femme va dénouer les fils de sa propre histoire jusqu'à ce que les masques tombent. Hasards et coïncidences ne sont-ils que les ricochets du destin ? Ou bien quelqu'un, depuis le début, manipule-t-il tous les acteurs de ce drame ?Rien n'est plus éphémère que la mémoire d'un enfant de trois ans et demi...
Mais quand Malone raconte avec ses mots d'enfants que sa maman n'est sa vraie maman, même si cela semble impossible, le psychologue scolaire le croit.
Il est le seul... Il doit agir vite. Trouver de l'aide. Découvrir la vérité cachée.
Car déjà, les souvenirs de Malone s'effacent...

Mardi 2 novembre 2015. Lorsque Vasile, psychologue scolaire, se rend au commissariat du Havre pour rencontrer la commandante Marianne Augresse, il sait qu'il doit se montrer convaincant. Très convaincant. Si cette fichue affaire du spectaculaire casse de Deauville, avec ses principaux suspects en cavale et son butin introuvable, ne traînait pas autant, Marianne ne l'aurait peut-être pas écouté. Car ce qu'il raconte est invraisemblable : Malone, trois ans et demi, affirme que sa mère n'est pas sa vraie mère.

Sa mémoire, comme celle de tout enfant, est fragile, elle ne tient qu'à un fil, qu'à des bouts de souvenirs, qu'aux conversations qu'il entretient avec Gouti, sa peluche...

Vasile le croit pourtant. Et pressent le danger.

Jeudi 4 novembre 2015, tout bascule.

Le compte à rebours a comme
Qui est Malone ?


 À Yport, parti courir sur la plus haute falaise d'Europe, Jamal a d'abord remarqué l'écharpe, rouge, accrochée à une clôture.
Puis la femme, incroyablement belle, la robe déchirée, le dos face au vide, les yeux rivés aux siens. Jamal lui tend l'écharpe comme on tend une bouée. 

 Quelques secondes plus tard, sur les galets glacés de la plage déserte, gît le corps inerte de l'inconnue. À son cou, l'écharpe rouge. 
 Tout le monde pense qu'il l'a poussée. Il voulait simplement la sauver. C'est la version de Jamal. Le croyez-vous ? " Avec son habileté de mécano, le romancier fait mouche. " 






Le jour paraît sur Giverny. Du haut de son moulin, une vieille dame veille, surveille. Le quotidien du village, les cars de touristes... Des silhouettes et des vies.

 Deux femmes, en particulier, se détachent : l'une, les yeux couleur nymphéa, rêve d'amour et d'évasion ; l'autre, onze ans, ne vit déjà que pour la peinture.
Deux femmes qui vont se trouver au cœur d'un tourbillon orageux.
 Car dans le village de Monet, où chacun est une énigme, où chaque âme a son secret, des drames vont venir diluer les illusions et raviver les blessures du passé... " On finit totalement emballé, le cœur un peu serré... Vraiment, génial ! " Ouest France " Passé et présent se superposent et c'est peu dire que l'on passe par toutes les couleurs... " Marie France

  Ce roman a reçu cinq prix littéraires en 2011 Prix Polar méditerranéen, Prix Polar Michel Lebrun de la 25e Heure du Livre du Mans, Prix des lecteurs du Festival Polar de Cognac, Grand Prix Gustave Flaubert, Prix Goutte de Sang d'encre de Vienne



Un couple d'amoureux dans les eaux turquoise de l'île de La Réunion. Farniente, palmiers, soleil. Un cocktail parfait. 
 Pourtant, le rêve tourne court. Quand Liane disparaît de l'hôtel, son mari, Martial, devient le coupable idéal. Désemparé, ne sachant comment prouver son innocence, il prend la fuite avec leur fille de six ans.
Pour la police, cela sonne comme un aveu : la course-poursuite, au cœur de la nature luxuriante de l'île, est lancée. " Bussi développe tout son talent en suspense et en personnage à fendre l'âme. " Le Point





Quel est le prix d'une vie ? Quand on s'appelle Lucky, qu'on a la chance du diable, alors peut-être la mort n'est-elle qu'un défi. Un jeu. 
 Ils étaient cent quatre-vingt-huit soldats sur la péniche en ce jour de juin 1944. Et Lucky a misé sa vie contre une hypothétique fortune. Alice, sa fiancée, n'a rien à perdre lorsque, vingt ans plus tard, elle apprend l'incroyable pacte conclu par Lucky. 
 De la Normandie aux États-Unis, elle se lance en quête de la vérité et des témoins de l'époque... au risque de réveiller les démons du passé. " Cet ouvrage va vous plaire. Nous, on l'adore ! " Femme Actuelle " Nouvelle édition, revue et corrigée, de son premier roman déjà aussi passionnant que les autres. Un must ! " Nadine Monfils



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CECILE COULON


 


Cécile Coulon a 24 ans.
Elle a écrit son premier poème en classe de CM2.
Sa première nouvelle en 5ème.
Son premier roman en seconde. 

Dans ses histoires, rien de personnel, mais du rêve, de l’irréel. « Y a jamais de vécu, d’éléments autobiographiques, de choses qui me sont réellement arrivées.
Le défi de la littérature, c’est d’inventer l’histoire ! Pas d’aller se servir chez les autres. »

Après hypokhâgne et khâgne, elle intègre  la fac de Lettres de Clermont-Ferrand.
 Elle écrit sa thèse sur le sport et la littérature, parce que Cécile Coulon est aussi une grande sportive. « Je ne peux pas écrire si je n’ai pas couru. Courir me fait du bien. Ça m’oxygène, je me sens sûre de moi. »

Le Cœur du Pélican

Anthime, un adolescent inséparable de sa sœur Helena, vient d’emménager dans une banlieue de province avec toute sa famille. Il craint de ne pas s’intégrer dans cette nouvelle communauté où personne ne l’attend.

Pourtant, il va vite trouver le moyen de se distinguer et de se faire connaître. Lors d’une kermesse, il s’illustre par sa rapidité au jeu de quilles. Il n’en faut pas plus à Brice, un entraîneur obèse et bonhomme, pour l’enrôler dans la course à pied. Anthime, surnommé le Pélican, excelle dans cette discipline et devient un exemple et un symbole pour toute la région. Sa voisine Joanna l’adule mais le coureur n’a d’yeux que pour Béatrice, une camarade de classe, belle et charnelle, et qui ne reste pas, elle non plus, insensible à son charme… La veille d’une course déterminante, ils échangent un baiser qui scellera leur relation devenue désormais impossible à cause de la chute d’Anthime, qui s’effondre aux portes de la gloire…

Vingt ans plus tard, alors qu’il a tout abandonné, désormais bedonnant, et qu’il vit un amour médiocre avec Joanna, Anthime reçoit un électrochoc. Il sort de sa torpeur lorsque ses anciens camarades de classe lui lancent le défi de traverser le pays en courant.

Le Pélican retrouvera-t-il en lui la force de redevenir un champion et combler, par la même occasion, son orgueil ?

Porté par une extrême émotion, Le Cœur du Pélican nous parle de la gloire et de sa fragilité, du sport et de sa souffrance. Il raconte le courage et la destinée à la fois banale et extraordinaire d’un homme qui réussit, connaît le succès, tombe et se relève. Cécile Coulon parvient formidablement à incarner ses personnages aux prises avec leurs désirs et aveuglés par les non-dits.
Le Roi n’a pas sommeil

Ce que personne n’a jamais su, ce mystère dont on ne parlait pas le dimanche après le match, autour d’une bière fraîche, cette sensation que les vieilles tentaient de décortiquer le soir, enfouies sous les draps, ce poids, cette horreur planquée derrière chaque phrase, chaque geste, couverte par les capsules de soda, tachée par la moutarde des hot-dogs vendus avant les concerts de blues ; cette peur insupportable, étouffée par les familles, les écoliers, les chauffeurs de bus et les prostituées, ce que personne n’a pu savoir, c’est ce que Thomas avait ressenti quand le flic aux cheveux gras était venu lui passer les bracelets, en serrant si fort son poignet que le sang avait giclé sur la manche de sa chemise. »








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Joël Dicker



Ecrivain Suisse de langue française, Joël Dicker est né à Genève le 16 juin 1985.
C’est à Genève que Joël effectuera toute sa scolarité. Il a étudié le droit à l’Université de Genève, d’où il sortira diplômé en 2010.
Depuis son plus jeune âge, Joël se passionne pour l’écriture. A l’âge de dix ans, il fonde La Gazette des Animaux, une revue sur la nature qu’il dirigera pendant sept années. A 20 ans, il fait ses premiers pas d’écrivain. Une première nouvelle, Le Tigre, est primée en 2005 dans le cadre du Prix International des jeunes auteurs. A l’âge de 24 ans, il écrit Les derniers jours de nos pères, un roman qui raconte l’histoire véritable et méconnue du SOE, une branche noire des services secrets britanniques qui ont notamment formés les résistants français durant la Seconde guerre mondiale.
 En 2010, il soumet Les Derniers jours de nos pères au Prix des écrivains genevois, un important prix décerné tous les quatre ans pour le roman, et qui récompense des manuscrits uniquement. Joël reçoit ce prix en décembre 2010, et les Editions de l’Age d’Homme proposent de l’éditer.
Mais depuis début 2010, depuis qu’il a terminé Les Derniers jours de nos pères, Joël est plongé dans l’écriture d’un nouveau roman, plus contemporain.
C’est une envie de longue date : écrire un roman américain, long et haletant.
Il reprend chacun des retours qu’il a eu pour le manuscrit des Derniers jours de nos pères et décide de retravailler son style.
Quant à l’Amérique du Nord, il la connaît bien : enfant il a passé tous ses étés en Nouvelle-Angleterre.
 Après deux ans de travail acharné, le manuscrit « américain » et ses 670 pages est achevé en mai 2012 et paraît en septembre 2012. Il s’intitule La Vérité sur l’Affaire Harry Quebert
Il a été traduit en plus que 40 langues et est paru dans plus de soixante pays.

À New York, au printemps 2008, lorsque l'Amérique bruisse des prémices de l'élection présidentielle, Marcus Goldman, jeune écrivain à succès, est dans la tourmente: il est incapable d'écrire le nouveau roman qu'il doit remettre à son éditeur d'ici quelques mois.

Le délai est près d'expirer quand soudain tout bascule pour lui : son ami et ancien professeur d'université, Harry Quebert, l'un des écrivains les plus respectés du pays, est rattrapé par son passé et se retrouve accusé d avoir assassiné, en 1975, Nola Kellergan, une jeune fille de 15 ans, avec qui il aurait eu une liaison.

Convaincu de l'innocence de Harry, Marcus abandonne tout pour se rendre dans le New Hampshire et mener son enquête. Il est rapidement dépassé par les événements : l'enquête s'enfonce et il fait l'objet de menaces. Pour innocenter Harry et sauver sa carrière d écrivain, il doit absolument répondre à trois questions : Qui a tué Nola Kellergan ? Que s'est-il passé dans le New Hampshire à l'été 1975 ? Et comment écrit-on un roman à succès ?

Sous ses airs de thriller à l'américaine, La Vérité sur l'Affaire Harry Quebert est une réflexion sur l'Amérique, sur les travers de la société moderne, sur la littérature, sur la justice et sur les médias.









Joël Dicker ne quitte pas la côte Est. Le Livre des Baltimore, son prochain roman, en librairie le 1er octobre, se situe toujours à flanc d’océan. Et l’on retrouve surtout Marcus Goldman en personne, le héros de La Vérité sur l’affaire Harry Quebert.

Il quitte pour cela New York et son hiver glacé pour la touffeur tropicale de Boca Raton en Floride. C’est là qu’il décide d’écrire sur sa propre famille. Marcus vient des Goldman de Montclair: classe moyenne, maison banale à Montclair, petite ville dans la banlieue de New York. Rues à la Hopper, avec maisons de briques. Marcus a grandi dans la fascination pour l’autre branche de la famille, les Goldman de Baltimore, le grand port sur l’Atlantique, porte d’entrée historique pour de nombreux migrants. Ces Goldman-là habitent une grande demeure somptueuse dans la banlieue riche de la ville. L’oncle Saul est un avocat de renom. Tante Anita est médecin à l’Hôpital John Hopkins. Il y a aussi Hillel, leur fils, provocateur inspiré, et Woody, fils adopté par le couple, sauvé des gangs et qui rêve d’une carrière dans le football.




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 FRED VARGAS






Fred Vargas, de son vrai nom Frédérique Audoin-Rouzeau, est une femme de lettres française.

Auteur de romans policiers à fort succès, elle a choisi, avec "Vargas", le même pseudonyme que celui de sa sœur jumelle Joëlle, peintre contemporaine connue sous le nom de Jo Vargas.

Ce pseudonyme fait référence à Maria Vargas, personnage joué par l'actrice Ava Gardner dans le film "La Comtesse aux pieds nus".

Frédérique Audoin-Rouzeau est la fille de Philippe Audoin, écrivain surréaliste proche d'André Breton.
Elle a pour frère l'historien Stéphane Audoin-Rouzeau, spécialiste de la Première Guerre mondiale et co-directeur du centre de recherche de l'Historial de la Grande Guerre, qui lui a inspiré le personnage de Lucien Devernois.

Après son bac, elle entreprend des études d'histoire. Elle s'intéresse à la préhistoire, puis choisit de concentrer ses efforts sur le Moyen Âge. Actuellement ses recherches d'historienne-archéologue portent sur les ossements animaux du Moyen Âge. Elle a écrit en 2003 un ouvrage scientifique sur la peste noire (Les Chemins de la peste, le rat, la puce et l'homme).

Elle a débuté sa "carrière" d'écrivain de roman policier par un coup de maître. Son premier roman "Les Jeux de l'Amour et de la Mort", sélectionné sur manuscrit, reçut le Prix du roman policier du Festival de Cognac en 1986 et fut donc publié aux éditions du Masque.

Coule la Seine

Noël tombe un jour comme les autres.
Mais de partout, des êtres soucieux et muets se dirigent dans leurs habits neufs vers les pôles de la liesse.
Chacun a pensé aux autres.
Chacun part chargé d'offrandes.
 Noël, la nuit du don, de la grande trêve.
A Noël, tout le monde s'engueule, la majorité sanglote, une partie divorces, quelques-uns se suicident.
Et une toute petite partie, suffisante pour mettre les flics sur les dents, tue.
C'est un jour comme les autres, en beaucoup moins bien.

L'armée furieuse

Non il y a beaucoup de choses qu’il ne sait pas.
 Il ne sait pas trouver une femme, mais il a une nouvelle amie depuis deux mois, c’est un événement exceptionnel.
 Il ne sait pas trouver l’eau mais il repère très bien le vin blanc, il ne sait pas contraindre ses peurs ni oublier la masse de ses questions, qui s’accumulent en un tas effarant qu’il parcourt sans relâche comme un rongeur son terrier.
 Il ne sait pas courir, il ne sait pas regarder la pluie tomber, ni le fleuve couler, il ne sait pas négliger les soucis de la vie, et pire, il les crée par avance pour qu’ils ne le surprennent pas.
 Mais il sait tout ce qui n’est pas à première vue utile.
Toutes les bibliothèques du monde sont entrées dans la tête de Danglard, et il reste encore beaucoup de place.
C’est quelque chose de colossal, d’inouï, c’est quelque chose que je ne peux pas te décrire......

Pars vite et reviens tard

 Tu sais Camille, que le jour où Dieu créa Adamsberg, Il avait passé une fort mauvaise nuit.
- Ah non, dit Camille en levant les yeux, je ne savais pas.
- Si. Et non seulement Il avait mal dormi, mais Il se trouvait à court de matériel. Si bien que, comme un étourdi, Il alla frappé chez son Collègue pour lui emprunter quelque attirail.
- Tu veux dire ... le Collègue d'en-bas ?
- Evidemment. Ce dernier se jeta sur l'aubaine et s'empressa de lui procurer des fournitures. Et Dieu, hébété par sa nuit blanche, mélangea le tout inconsidérement. De cette pâte, Il tira Adamsberg. Ce fut vraiment un jour pas ordinaire.
- Je n'étais pas au courant.
- Ca traîne dans tous les bons livres, dit Danglard en souriant.

Ceux qui vont mourir te saluent

-Mais non, c'est ma valise qui trafique. Quand j'arrive à Rome, il n'y a rien dedans. Quand je repars, il y a des tas de trucs inouïs. Qu'est-ce que je peux y faire ? Elle vit sa vie de valise, cette valise.
 Si ça lu plaît de trimballer des tas de babioles, c'est son affaire, je ne vais pas m'en mêler. On ne quitte pas une valise sous prétexte qu'elle prend de temps en temps son indépendance. C'est comme un enfant fugueur, il faut s'y habituer.
De toute façon, je suis persuadée que ça recommencerait avec n'importe quelle valise.
Tiens, l'autre jour, ça a commencé avec mon sac à main, par contagion, je suppose.
Léger à l'aller, lourd au retour

Debout les morts

Ne jamais dire deux fois merde à un flic, Alexandra. Avec moi, aucune importance. Mais lundi, attention. Leguennec ne bougera pas, mais il n'aimera pas.
 Ne lui dites pas merde. De toute façon, on ne dit pas merde à un Breton, c'est le Breton qui dit merde.
 C'est une loi.

L'homme à l'envers

On réveillait l'effroi, la haine.
 On mêlait dans un bain insalubre les ingrédients cousins de la jouissance et de la terreur.
 On maudissait les carnages avec volupté, on détaillait la puissance de la bête : insaisissable, féroce et, surtout, colossale.
 Cela, avant toute chose, formait le levier de l'intérêt passionné que le pays entier portait à présent à la "Bête du Mercantour".
Sa taille hors norme, en l'arrachant au vulgaire, en l'excluant du commun, lui faisait prendre rang au sein des cohortes du diable.
On avait découvert un loup de l'enfer et pour rien au monde on n'y aurait renoncé.

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 ERIC -EMMANUEL SCHMITT



En deux décennies, Eric-Emmanuel Schmitt est devenu un des auteurs francophones les plus lus et les plus représentés dans le monde.
Plébiscitées tant par le public que par la critique, ses pièces ont été récompensées par plusieurs Molière et le Grand Prix du théâtre de l’Académie française.
Ses livres sont traduits en 43 langues et plus de 50 pays jouent régulièrement ses pièces. Selon des statistiques récentes  , il est aujourd’hui l’auteur le plus étudié en collèges et en lycées. 

Né en 1960, normalien, agrégé de philosophie, docteur, il s’est d’abord fait connaître au théâtre avec La Nuit de Valognes en 1991, puis Le Visiteur, cette rencontre hypothétique entre Freud et peut-être Dieu, devenue un classique du répertoire international.
 Rapidement, d’autres succès ont suivi :
-Variations énigmatiques avec Alain Delon et Francis Huster,
-Le Libertin avec Bernard Giraudeau,
-Frédérick ou Le Boulevard du Crime avec Jean-Paul Belmondo,
 -Hôtel des deux mondes avec Rufus,
-Petits crimes conjugaux avec Charlotte Rampling et Bernard Giraudeau ,
-Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran avec Bruno Abraham-Kremer,
L'évangile selon Pilate avec Jacques Weber,
-Oscar et la dame rose avec Danielle Darieux,  
-La Tectonique des sentiments avec Clémentine Célarié et Tchéky Kario,
-Kiki Van Beethoven avec Danièle Lebrun, 
-Un homme trop facile  avec Roland Giraud, 
-The Guitrys avec Claire Keim et Martin Lamotte,  
-La trahison d'Einstein avec Francis Huster et Jean-Claude Dreyfus.
 Il acquiert le 28 mars 2012 avec Bruno Metzger le Théâtre Rive Gauche à Paris, il en devient le directeur artistique et l'ouvre en représentant  Le journal d'Anne Frank avec Francis Huster,  une création mondiale qui bénéficie de l'autorisation exceptionnelle de la fondation Anne Frank. 
 Puis s'ensuivent Georges & Georges avec Alexandre Brasseur et Davy Sardou,
Si on recommencait avec Michel Sardou, spectacles mis en scène par Steve Suissa.

Il écrit  le Cycle de l’Invisible, six récits sur l’enfance et la spiritualité qui rencontrent un immense succès aussi bien sur scène qu’en librairie :
 -Milarepa,
 -Monsieur Ibrahim et les fleurs du Coran,
 -Oscar et la dame rose,
-L’Enfant de Noé,
-Le sumo qui ne pouvait pas grossir et Les dix enfants que madame Ming n'a jamais eus.


Pratiquant l’art de la nouvelle avec bonheur et succès, il a publié quatre recueils de nouvelles :
Odette Toulemonde et autres histoires
La rêveuse d'Ostende,
Concerto à la mémoire d'un ange qui se voit décerner le prestigieux prix Goncourt de la nouvelle, Les deux messieurs de Bruxelles.

Encouragé par le succès international remporté par son premier film Odette Toulemonde avec Catherine Frot et Albert Dupontel, il adapte et réalise Oscar et la dame rose avec Michèle Laroque, Amir et Max von Sydow (2009).


En 2014, deux magnifiques opéras sont créés à partir de ses textes, Oscar und die Dame in rosa par Francis Bollon à Freiburg, Cosi Fanciulli sur un sujet original par Nicolas Bacri à St. Quentin-en-Yvelines puis au théâtre des Champs-Élysées.

Réalisant un rêve d’enfant, il publie en septembre 2013 chez Dupuis sa première bande dessinée,
Les Aventures de Poussin 1er, croquées par le génial Janry.

Il vit à Bruxelles.
Il occupe le siège 33 de l’Académie royale de la langue et littérature françaises de Belgique, occupé avant lui par Colette et Cocteau. 


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J.M. Erre



J.M. Erre est né à Perpignan en 1971. Il vit à Montpellier et enseigne les lettres et le cinéma dans un lycée de Sète.

Ses romans, au rythme soutenu et à l'humour frisant
l'absurde, sont une curiosité dans le paysage littéraire français qui a tendance à délaisser le genre.

Le comique de langage y côtoie le comique de situation et provoque une avalanche de surprises et de rebondissements.







La Fin du monde a du retard
La Fin du monde a du retard -


Construit sous la forme d’une course poursuite, La Fin du monde a du retard met en scène Alice et Julius, deux amnésiques qui s’évadent de la clinique psychiatrique où ils sont traités.
 En effet, Julius s’est donné pour mission de déjouer un terrible complot qui menace l’humanité. Poursuivis par la police, par des journalistes et par de mystérieux personnages de l’ombre, ils iront de péripéties en rebondissements jusqu’à l’incroyable révélation finale.

 Dans ce nouvel opus, ce sont les thrillers ésotériques à la Da Vinci Code qui servent de terrain de jeu.
En s’interrogeant de façon décalée sur la manière dont chacun construit ses certitudes, La Fin du monde a du retard se veut avant tout un récit joyeux sur ce qui fait à la fois le malheur et la grandeur de l’être humain : sa capacité à se raconter des histoires !



"Le mystère Sherlock"                                                                                                                                                     

"Le mystère Sherlock" de J. M. Erre

Absolument jubilatoire !

Chers lecteurs de «Polar, noir et blanc», amateurs de Sherlock Holmes ou pas, anciens lecteurs de la grande dame Agatha Christie ou pas, lisez bien cette chronique !

Elle pourrait guérir votre morosité de la rentrée, vous faire oublier les soucis du quotidien, car le livre dont je vais vous parler possède le don de vous mettre un sourire directement sur le coeur ! À consommer sans modération !



L’histoire est toute simple mais elle vous séduira très rapidement. Le professeur Bobo convoque dans un chalet de Meiringen, les holmésiens les plus influents de la terre. Symboliquement, c’est dans cette commune suisse qu’Arthur Conan Doyle a fait mourir Sherlock Holmes, dans les chutes de Reichenbach. L’objectif de ce colloque est de trouver la personne idéale pour occuper le poste de titulaire de la chaire d’holmésologie de la Sorbonne. Le « genre de poste pour lequel on serait prêt à tuer.» avait dit le vénérable professeur Bobo.



Made in China




Toussaint Legoupil est préoccupé par le mystère de sa naissance.
Il est persuadé de ne pas être comme les autres. Quelle a pu être la réaction de ses parents en le découvrant à l'orphelinat de Chengdu?
 Mado et Léon croyaient rentrer en France avec un petit Asiatique et Toussaint apparaît.
 Or il n'a rien d'un Asiatique.
Toussaint est noir. Toussaint est un Chinois noir. Et il veut savoir pourquoi.








 Prenez soin du chien




Prenez soin du chien par ErreRue de la Doulce-Belette, Max Corneloup, auteur de romans-feuilletons, et Eugène Ruche, peintre sur coquilles d'œoeuf, habitent en vis-à-vis. Chacun suspecte l'autre de l'épier.
La méfiance règne, d'autant plus que le voisinage n'est pas spécialement sain d'esprit. Sans compter les commérages de Mme Ladoux, la gardienne...

Quand un cadavre est découvert, c'est une véritable psychose qui s'installe. Seraient-ils allés trop loin?

"Entre l'érotomane scato du dessus, l'évaporé zoophile d'à côté et l'exhibitionniste d'en face, je commençais à me faire du souci."



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Tatiana Rosnay (de)
               
                          


Née en 1961, Tatiana de Rosnay est franco-anglaise. Auteur de onze romans, dont Elle s’appelait Sarah, Boomerang et Rose (prix Hauserman), elle est l'écrivain français le plus lu en Europe en  2011.
Cette femme passionnée par la nature humaine en a fait l’objet de ses études et de ses recherches dans des ouvrages qui traitent sur fond de mystère, des problèmes du quotidien.
 Elle concilie aujourd’hui suspens et intrigue.
 Petite-fille du peintre Gaëtan de Rosnay, fille du biologiste et écrivain Joël de Rosnay et nièce de l’homme d’affaires et pionnier du sport aventure,Arnaud de Rosnay, Tatiana de Rosnay a connu les joies d’une enfance heureuse dans une famille d’intellectuels…
Le style de Tatiana de Rosnay s’affirme avec le temps et se traduit concrètement par la publication de multiples ouvrages dont « Le cœur d'une autre »(1998) ou « Spirales » (2004).
Rien n’échappe à son œil aiguisé : adultère, divorce, passé enfoui, transplantation d’organes, des sujets souvent traités mais orchestrés magistralement avec un style presque emprunté à Alfred Hitchcok.
La consécration arrive avec son neuvième roman  « Elle s'appelait Sarah » (2007).
 Le livre, encensé par une critique sous le charme, obtient le prix Chronos 2008. Les droits sont vendus pour vingt pays avant même sa publication en France et sont acquis pour une adaptation au cinéma.
L’adaptation écrite par Serge Joncour sort sur les écrans en 2010 avec à l’affiche Kristin Scott Thomas.
 Il s’agit de son 1er roman écrit en anglais, il relate deux histoires, l’une se déroulant lors de la rafle du Veld’hiv en 1942, l’autre en 2002 quand une journaliste américaine vient enquêter sur cet événement en France à l’occasion du 60ème anniversaire du drame.

Depuis l’expérience enrichissante de « Elle s'appelait Sarah », Tatiana de Rosnay avoue ne plus être la même. Prendre conscience d’un tel évènement historique l’a profondément affecté.



Elle s'appelait Sarah

Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l'étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit.
Paniquée, elle met son petit frère à l'abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d'Hiv.
Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s'appelait Sarah, c'est l'histoire de deux familles que lie un terrible secret, c'est aussi l'évocation d'une des pages les plus sombres de l'Occupation.
Un roman bouleversant sur la culpabilité et le devoir de mémoire, qui connaît un succès international, avec des traductions dans trente-quatre pays.
                                  

Rose





Paris, sous le Second Empire. Des centaines de maisons sont rasées et des quartiers entiers réduits en cendres. Alors que le vieux Paris s’effondre sous les ambitions du baron Haussmann, chargé de remodeler la capitale, de nombreux Parisiens protestent sans parvenir à infléchir les ordres d’expropriation. Dans sa maison de la rue Childebert, à l’ombre de l’église Saint-Germain-des-Prés, Rose Bazelet mène une vie paisible, rythmée par la lecture du Petit Journal, les visites à Alexandrine, sa locataire et amie fleuriste du rez-de-chaussée, les soins de Germaine et Mariette ses domestiques dévouées. Jusqu’au jour où elle reçoit une lettre de la préfecture : le tracé du boulevard St Germain passe par rue Childebert ; la destruction de son domicile est inéluctable.
Liée par une promesse faite à son défunt mari, Armand, Rose ne peut envisager de quitter la demeure familiale. Déterminée à résister jusqu’à son dernier souffle, elle confie à Amand, son amour disparu, son combat quotidien. De lettres en lettres, elle replonge dans son passé et dévoile peu à peu un secret qu’elle a gardé pendant plus de trente ans.



Le Voisin




Un mari souvent absent. Un métier qui ne l'épanouit guère. Un quotidien banal. Colombe Barou est une femme sans histoires.
Comment imaginer ce qui l'attend dans le charmant appartement où elle vient d'emménager ? À l'étage supérieur, un inconnu lui a déclaré la guerre. Seule l'épaisseur d'un plancher la sépare désormais de son pire ennemi...
 Quel prix est-elle prête à payer pour retrouver sommeil et sérénité ?
 Grâce à un scénario implacable, Tatiana de Rosnay installe une tension psychologique extrême. Situant le danger à notre porte, elle réveille nos terreurs intimes.
Rien ne se passe comme le lecteur habitué aux films d’horreur ou aux comédies romantiques pourrait s’y attendre : entre thriller domestique, conflit intime et roman initiatique, l’auteure brouille les cartes et conduit son histoire vers une issue aussi subtile qu’inattendue. Karine Papillaud, Le Point.


Boomerang





Sa soeur était sur le point de lui révéler un secret... et c’est l’accident. Elle est grièvement blessée.
Seul, l’angoisse au ventre, alors qu’il attend qu’elle sorte du bloc opératoire, Antoine fait le bilan de son existence : sa femme l’a quitté, ses ados lui échappent, son métier l’ennuie et son vieux père le tyrannise.
 Comment en est-il arrivé là ? Et surtout, quelle terrible confidence sa cadette s’apprêtait-elle à lui faire ? Entre suspense, comédie et émotion, Boomerang brosse le portrait d’un homme bouleversant, qui nous fait rire et nous serre le coeur.
 Déjà traduit en plusieurs langues, ce roman connaît le même succès international que Elle s’appelait Sarah.
L’auteur s’inscrit dans la lignée des romancières à succès, les Anna Gavalda, Katherine Pancol et Muriel Barbery dont les histoires vous tiennent en haleine. Françoise Dargent, Le Figaro littéraire.
Un roman qui se lit d’une traite tant Tatiana de Rosnay a le sens de la narration et du suspense, même si le thriller s’accompagne toujours chez l’auteur de profondeur psychologique. Émilie Grangeray, Le Monde des livres.







Bruce, un quadragénaire divorcé, un peu ours, un rien misogyne, est sauvé in extremis par une greffe cardiaque.
Après l’opération, sa personnalité, son comportement, ses goûts changent de façon surprenante. Il ignore encore que son nouveau coeur est celui d’une femme.
Mais quand ce coeur s’emballe avec frénésie devant les tableaux d’un maître de la Renaissance italienne, Bruce veut comprendre.

Qui était son donneur ? Quelle avait été sa vie ? Des palais austères de Toscane aux sommets laiteux des Grisons, Bruce mène l’enquête.
 Lorsqu’il découvrira la vérité, il ne sera plus jamais le même…






Spirales


Hélène est une femme sans histoires à la vie lisse.
 Un jour, sur un coup de tête, elle trompe son mari pour la première fois avec un inconnu. L'adultère vire au cauchemar quand, au lit, l'amant sans nom meurt d'une crise cardiaque. Hélène s'enfuit, décidée à ne jamais en parler, et surtout, à tout oublier.
 Mais dans l'affolement, elle laisse son sac à main avec ses papiers dans la chambre de l'inconnu. Happée par une spirale infernale, Hélène ira très loin pour sauver les apparences à tout prix. Jusque où ?
Dans ce septième roman, un thriller «psy » au suspense hitchcockien, Tatiana de Rosnay explore les arcanes de la bonne conscience, la frontière fragile entre le bien et le mal
                                                          *********
Hélène, la cinquantaine sereine, mène une vie paisible auprès de son mari, de son fils, de sa fille et de ses petits-enfants. C'est une épouse modèle, une femme parfaite.
Un jour d'été caniculaire à Paris,  elle croise le chemin d'un homme qui ne cache guère ses intentions. Troublée, elle cède à la tentation et se retrouve dans le lit de cet inconnu.
Hélas, l'homme succombe à une crise cardiaque ! Paniquée, Hélène s'enfuit. Elle oublie juste son sac .
En une seconde sa vie paisible vire au cauchemar.
Avec ses phrase courtes et rythmées, ses multiples rebondissements, Tatiana de Rosnay nous entraîne dans une course folle. On vibre avec Hélène et on tremble pour elle. L'ambiance est étouffante.

A l'encre russe



L’Enveloppe a valu au jeune romancier Nicolas Kolt un succès international et une notoriété dans laquelle il tend à se complaire.
 C’est en découvrant la véritable identité de son père et en fouillant jusqu’en Russie dans l’histoire de ses ancêtres qu’il a trouvé la trame de son premier livre.
Depuis, il peine à fournir un autre best-seller à son éditrice. Trois jours dans un hôtel de luxe sur la côte toscane, en compagnie de la jolie Malvina, devraient l’aider à prendre de la distance avec ses fans. Un week-end tumultueux durant lequel sa vie va basculer…
La romancière multiplie les clins d’oeil sur le monde de l’édition et ses requins, sur le miroir aux alouettes d’une notoriété vertigineuse dont elle n’est pas dupe. Delphine Peras, L’Express.
Une belle réflexion sur l’identité. Et sur l’écriture. Un roman à tiroirs, marqué, comme très souvent chez T. de Rosnay, du sceau des secrets. Palpitant. 


Son carnet rouge


Le fruit est -il plus savoureux lorsqu'il est défendu ?
L'interdit est-il synonyme de plaisir ?
De la duperie démasquée à la vengeance machiavélique, Tatiana de Rosnay revisite les amours illégitimes et envisage tous les scénarios - tantôt tragiques, tantôt cocasses - avec une légèreté teintée de sarcasme, jusqu'à une chute toujours croustillante, parfois glaçante.
Un jouissif"déshabillage" du délit conjugal, où le rire se mêle à la compassion et la transgression au désir.









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Camilla Läckberg



 Née en 1974, Camilla Läckberg est l’auteur d’une série de romans policiers – tous parus ou à paraître chez Actes Sud – mettant en scène le personnage d’Erica Falck et de son compagnon le commissaire Patrik Hedström.
L’intrigue se situe toujours à Fjällbacka, ancien port de pêche de la côte ouest en Suède, reconverti en station balnéaire, qui sous des apparences tranquilles cache de sordides relations humaines.


 L'Oiseau de mauvais augure 


Déjà pris de court entre l’installation d’une équipe de téléréalité qui chamboule la tranquillité de la ville et la préparation de son mariage imminent avec Erica Falck, le commissaire Patrik Hedström doit faire face à la multiplication d’étranges accidents de voiture.
 Camilla Läckberg au sommet de sa forme.



La Faiseuse d'anges



Pâques 1974. Sur l’île de Valö, aux abords de Fjällbacka, une famille disparaît sans laisser de trace. La table est soigneusement dressée pour le repas de fête, mais tout le monde s’est volatilisé. Seule la petite Ebba, âgée d’un an, erre, en pleurs, dans la maison abandonnée. L’énigme de cette disparition ne sera jamais résolue.
Trente ans plus tard, Ebba revient sur l’île et s’installe dans la maison familiale avec son mari. Accablés par le deuil et la culpabilité après le décès de leur fils, ils nourrissent l’espoir de pouvoir y reconstruire leur vie, loin du lieu du drame. Mais à peine se sont-ils installés qu’ils sont victimes d’une ten tative d’incendie criminel. Et lorsqu’ils commencent à ôter le plan - cher de la salle à manger, ils découvrent du sang coagulé. C’est le début d’une série d’événements troublants qui semblent vouloir leur rappeler qu’on n’enterre pas le passé.
De son côté, Erica s’était depuis longtemps intéressée à l’affaire de la mystérieuse disparition sur l’île. Apprenant le retour de la seule survivante, elle se replonge aussitôt dans le dossier. Elle n’imaginait pas que l’affaire était si complexe. Elle n’imaginait pas que tout avait commencé il y a plus d’un siècle avec une faiseuse d’anges. Elle n’imaginait pas que les secrets familiaux allaient mettre en péril l’une des personnes les plus importantes de sa vie.



                                  Le Tailleur de pierre

Le Tailleur de pierre par LäckbergLa dernière nasse était particulièrement lourde et il cala son pied sur le plat-bord pour la dégager sans se déséquilibrer.
 Lentement il la sentit céder et il espérait ne pas l’avoir esquintée. Il jeta un coup d’oeil par-dessus bord mais ce qu’il vit n’était pas le casier.
C’était une main blanche qui fendit la surface agitée de l'’eau et sembla montrer le ciel l’espace d’un instant.
Son premier réflexe fut de lâcher la corde et de laisser cette chose disparaître dans les profondeurs…”
Un pêcheur de Fjällbacka trouve une petite fille noyée. Bientôt, on constate que Sara, sept ans, a de l’eau douce savonneuse dans les poumons. Quelqu’un l’a donc tuée avant de la jeter à la mer. Mais qui peut vouloir du mal à une petite fille ?

 Alors qu’'Erica vient de mettre leur bébé au monde et qu’il est bouleversé d’être papa, Patrik Hedström mène l’enquête sur cette horrible affaire.
 Car sous les apparences tranquilles, Fjällbacka dissimule de sordides relations hu - maines – querelles de voisinage, conflits familiaux, pratiques pédophiles – dont les origines peuvent remonter jusqu’aux années 1920.
Quant aux coupables, ils pourraient même avoir quitté la ville depuis longtemps. Mais lui vouer une haine éternelle.

                    
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Ken Follett

Auteur Britannique de best-sellers traduits dans de nombreuses langues.

Chaque livre fait l’objet de recherches très complètes.
 L’auteur s’entoure de personnes particulièrement compétentes pour que les sujets traités dans ses livres soient au plus proche de la réalité.
Certes, Ken Follett écrit des romans, mais il se base la plupart du temps sur des évènements réels, d’où ce besoin de se documenter constamment et de rencontrer des personnes à même de lui donner des informations précises.

Commencer un de ses romans, c’est s’engager à tous les lire.
Il écrit sur des thèmes très variés capables de passionner chacun d’entre nous.
L’histoire du XXème siècle, la construction de cathédrales au Moyen-Âge, la seconde guerre mondiale, le clonage ou encore les tremblements de terre, tels sont quelques-uns des sujets abordés dans les romans de cet auteur.






Roman intense qui va vous faire découvrir l’Angleterre du 19e siècle.

 En 1866, des élèves du collège de Winfield sont les témoins d’un accident qui coûte la mort de l’un de leurs camarades.
Edward, un riche héritier, Hugh, son cousin pauvre, Micky Miranda et fils d’un riche Sud-Américain ne pourront jamais oublier cette mésaventure, d’autant que cette noyade n’est peut-être pas tout à fait accidentelle…
Pouvoir, argent, famille et trahison, voilà les thèmes abordés par roman qui nous dévoile un aspect bien peu connu d’un monde censé être parfaitement respectable.





La fresque historique qui a marqué la carrière de Ken Follett

L’histoire se passe dans l’Angleterre du XIIe siècle.
 Des hommes et des femmes luttent contre la guerre et la famine et tentent, à leur manière, de survivre dans ce monde en pleine mutation.
Suivez les aventures de ces personnages sur fond de construction de cathédrale, de rivalité, d’amour et de haine.
 Découvrez l’Angleterre du XIIe siècle avec ses codes et ses évolutions grâce à un travail de recherche très pointu réalisé par Ken Follett.
Dans Les Piliers de la Terre, on s’attache à certains personnages, on aime détester les autres.
Bref, en lisant ce roman on partage de manière intense la vie de ces hommes et de ces femmes et l’on voudrait que cela ne finisse jamais.
        
 Abandonnant le monde de l'espionnage, Ken Follet, le maître du suspense, nous livre avec "Les Piliers de la Terre" une oeœuvre monumentale dont l'intrigue, aux rebonds incessants, s'appuie sur un extraordinaire travail d'historien.
Promené de pendaisons en meurtres, des forêts anglaises au cœur de l'Andalousie, de Tours à Saint-Denis, le lecteur se trouve irrésistiblement happé dans le tourbillon d'une superbe épopée romanesque dont il aimerait qu'elle n'ait pas de fin.


Alors qu’Oxenford cherche à trouver un vaccin contre le virus Madfoba-2, un échantillon de ce dernier est dérobé.
Ce virus peut détruire une ville entière en quelques heures seulement.

Antonia, une ancienne flic devenue l’agent de sécurité d’Oxenford Medical, tente de contenir la presse tandis que Stanley Oxenford est pris en otage.
Qui a volé cet échantillon et qu’attendent-ils d’Oxenford et de sa famille ?

Un roman plein de suspense, un art dans lequel excelle Ken Follett depuis quelques décennies à présent.





Les hommes du Général Rommel investissent Tobrouk en 1942 tandis que l’Egypte est-elle même menacée par des nazis.
 Ces derniers ont une taupe au Caire, Alex Wolff, qui leur donne tous les éléments sur les défenses britanniques.
Alex est caché chez une danseuse égyptienne devenue sa maîtresse et envoie chaque jour des messages codés à Rommel.
Pour cela, il utilise le code Rebecca, un code contenu dans un exemplaire du livre Rebecca de Daphné du Maurier.
Mais un agent du contre-espionnage britannique, lui aussi accompagné d’une jeune Egyptienne, est sur ses traces.

Avec Le Code Rebecca, vous assisterez à une folle course-poursuite entre les différents protagonistes de ce roman d’espionnage qui a fait l’objet, comme tous les romans de Ken Follett, de nombreuses recherches historiques.
Ce roman d’espionnage a été adapté en film en 1985.



Un huis-clos particulièrement haletant qui se déroule en septembre 1939, entre l’Angleterre et l’Amérique.

La Nuit de tous les dangers, ce sont 30h à bord d’un avion. 30h de stress et d’humour avec des personnages tous très différents les uns des autres.

Un lord Anglais fasciste et sa famille, un couple d’amants, un jeune homme un peu voleur, une princesse russe et un chef mécanicien soumis à un horrible chantage, tels sont les personnages qui vont devoir cohabiter dans cette folle aventure à bord du Clipper de la Pan America.

Ken Follett nous livre, là encore, un livre qu’il est difficile de lâcher avant la fin grâce à un suspense intense et des personnages pour le moins originaux.




A la veille de la Première Guerre Mondiale, le destin d’hommes et de femmes de Russie et du Royaume-Uni vus par Ken Follett.
Le Prince Orlov est envoyé au Royaume-Uni par le Tsar de Russie afin de renforcer l’alliance entre les deux nations.
Mais un anarchiste échappé de Sibérie ne l’entend pas de cette oreille et débarque à Londres.
Les deux hommes vont s’affronter sur fond d’histoire avec des personnages importants impliqués dans cette historie, à l’image de Winston Churchill.

Avec une Charlotte Walden belle et idéaliste, L’Homme de Saint-Petersbourg mêle avec brio suspense, histoire et amour à la veille d’une Première Guerre Mondiale




En 1941, Luke, Bern, Anthony, Elspeth et Billie sont amis. Ils suivent des chemins différents.
 Luke et Bern deviennent des agents spéciaux tandis qu’Anthony est un haut responsable de la CIA.
Mais tout bascule en 1958 quand Luke se réveille en gare de Washington. Il ne se souvient plus de rien.
Il est en tenue de clochard et cherche à comprendre ce qu’il fait ici.
C’est alors que son esprit d’agent spécial refait surface et qu’il découvre qu’il est suivi.
Il parvient à retrouver Bern et Billie qui est toujours amoureuse de lui.
 Il découvre alors qu’il a épousé Elspeth, qu’il travaillait sur la base de Cap Canaveral au Lancement d’Explorer I et que son ami d’enfance, Anthony, le soupçonne d’être un espion pour le compte de l’Union Soviétique.

En pleine Guerre froide, ce roman est basé sur l’ajournement de la fusée Explorer en 1958.


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 Découvrir le monde un peu "fou" d'Amélie
 la Dame au chapeau ........

Amélie Nothomb

Fille de diplomate belge, Amélie Nothomb est née le 13 août 1967 à Kobé, au Japon.
Elle publie en 1992 son premier roman Hygiène de l’assassin, unanimement salué par la critique et le public.
En vingt ans de carrière, Amélie Nothomb a notamment été récompensée par le Grand Prix du Roman
de l’Académie française 1999, le Grand Prix Jean Giono pour l’ensemble de son œuvre
et le Prix de Flore 2007.


Les Catilinaires, 1995 (Prix du Jury Jean Giono)


 Tout commence lorsqu'un couple de retraités réalisent leur rêve: avoir une maison à la campagne au fond d'un bois pour y vivre une solitude à deux, loin d'un monde furieux.
Autour de chez eux, personne, à part une petite maison où vivent un ancien médecin et sa femme.
 Par politesse, ils veulent les rencontrer. Ils font alors la connaissance de ce voisin, Palamède Bernadin.
Tous les jours, à 16heures, Palamède prend l'habitude de leur rendre visite, ou plutôt, il vient chez eux, s'assoit dans le fauteuil qu'il s'est choisi et ne dit plus un mot; puis s'en retourne chez lui, toujours ponctuel, à 18heures.
Le couple de retraités, quand il essaie d'en apprendre davantage sur lui, ont plutôt l'impression de déranger Monsieur Bernadin. Les visites deviennent un enfer, il faut trouver un moyen de se débarrasser de lui, mais lequel?

Biographie de la faim, 2004

 Souvenirs de petite enfance au Japon mais aussi à Pékin, à New York, au Bangladesh et autres lieux où l'a conduite la carrière d'un père diplomate.
Au cœoeur du kaléidoscope : sa faim. Le mystère de la faim, la faim goinfre, joyeuse ou tragique et angoissante,
quête perpétuelle d'un accomplissement inaccessible, qui explique autant l'histoire des peuples que celle des individus.
 Les figures du père, d'une nourrice japonaise, d'une sœur tendrement aimée se dessinent aussi dans ce récit pudique et sincère, maniant l'humour noir et la provocation.

"La faim, c'est moi."
Acide sulfurique, 2005

Concentration : la dernière-née des émissions télévisées. On enlève des gens, on recrute des kapos, on filme… Tout de suite, le plus haut score de téléspectateurs, l’audimat absolu qui se nourrit autant de la cruauté filmée que de l’horreur dénoncée.

Etudiante à la beauté stupéfiante, Pannonique est devenue CKZ 114 dans le camp de concentration télévisé.
Le premier sévice étant la perte de son nom, partant de son identité.
Zdena, chômeuse devenue la kapo Zdena, découvre en Pannonique son double inversé et se met à l’aimer éperdument. Le bien et le mal en couple fatal, la victime et le bourreau, la belle et la bête aussi.
Quand les organisateurs du jeu, pour stimuler encore l’audience, décident de faire voter le public pour désigner les prisonniers à abattre, un tollé médiatique s’élève mais personne ne s’abstient de voter et Pannonique joue sa vie…

Les jeux du cirque modernes : téléréalité, voyeurisme, ignominie, bonne conscience, dénonciation moralisante y ont partie liée. Un monde de bêtise et de cruauté, d’hypocrisie bien-pensante où l’individu a perdu toute liberté d’agir puisque tout est récupéré, où même la dénonciation du système appartient au système. Et cependant qui dit victime dit désir de sauver sa peau. En premier chef de reconquérir la faculté de nommer, le début de l’humanité selon Nothomb…

"Vint le moment où la souffrance des autres ne leur suffit plus: il leur en fallut le spectacle"

Ni d’Ève ni d’Adam, 2007 (Prix de Flore)


Ni d'Ève ni d'Adam est un roman de la belge Amélie Nothomb paru en août 2007.
Ce texte autobiographique se déroule au Japon où l'auteure vécut durant son enfance. Chronologiquement, le récit se situe à la même période que Stupeur et tremblements.
 Il narre l'histoire amoureuse et impossible de la Belge avec un Japonais. 


 Le Voyage d’hiver, 2009


« Il n'y a pas d'échec amoureux. »

Zoïle est tombé amoureux de la douce Astrolabe, mais la jeune femme consacre tout son temps à Aliénor, une romancière géniale quoique légèrement attardée. Par dépit, il décide de détourner un avion et de l'envoyer percuter la tour Eiffel. À moins que..
Une forme de vie, 2010

« Ce matin-là, je reçus une lettre d'un genre nouveau ».
Ce roman relate une correspondance fictive entre Amélie Nothomb, l'auteur, et Melvin Mapple, un soldat de 2e classe de l'armée américaine posté à Bagdad en Irak.
Cette relation épistolaire mène à une certaine amitié entre l'écrivaine et ce soldat devenu obèse, en tout cas une relation particulière qui ramène l'auteur à ses propres conceptions de la communication écrite et des échanges avec ses lecteurs.
Elle va aider son interlocuteur à renouer avec la réalité tout en faisant référence à sa propre réalité. Elle a l'impression qu'il est honnête avec elle sans comme beaucoup d'autres se perdre dans des prétéritions qui l'exaspèrent.

Barbe bleue, 2012


Saturnine travaille au musée du Louvre et habite chez une amie, Corinne. Ce qui devait être ponctuel commence à s’éterniser et la jeune fille se met en tête de trouver un appartement dans les plus brefs délais.
Elle finit par tomber sur une offre alléchante : une super chambre dans un hôtel particulier tout ça pour une somme modique… Quand elle se rend compte qu’Elmirio, le propriétaire des lieux, a une réputation sulfureuse (ses 8 colocataires précédentes ont disparu…), elle ne fuit pas pour autant.
 Il l’aimera. Elle le méprisera. Entre eux : la chambre noire où elle a interdiction de pénétrer.


 La nostalgie heureuse  2013


 Tout ce que l’'on aime devient une fiction.
 La première des miennes fut le Japon. A l'’âge de cinq ans, quand on m' ’en arracha, je commençai à me le raconter.
Très vite, les lacunes de mon récit me gênèrent. Que pouvais-je dire du pays que j'’avais cru connaître et qui, au fil des années, s’'éloignait de mon corps et de ma tête ? ".



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Succès mondial aux ventes mirobolantes, “Le vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire” est un livre événement. Mais pourquoi et comment ce premier roman étranger de Jonas Jonasson a-t-il réussi à séduire tous les publics ?
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Le fabuleux destin du “Vieux qui ne voulait pas fêter son anniversaire”
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  Katherine Pancol

          

Née au Maroc, à Casablanca,  À cinq ans, arrivée en France…
Études littéraires, prof de français-latin, voyages, multitude de petits boulots et puis un jour, au hasard d'une rencontre,  journaliste…
elle devient journaliste et entre à Paris Match puis à  cosmopolitane après une rencontre avec Juliette Boisriveaud alors rédactrice en chef du journal. C'est alors que Robert Laffont  la remarque et lui demande d'écrire un roman.

Ce sera Moi d’abord, en1979, premier roman, premier succès. 300 000 exemplaires vendus
. Sa vie change. Elle part s'installer à New -York et y passera une dizaine d'années.
Son roman Les Yeux jaunes des crocodiles la propulse à nouveau au sommet des listes des meilleures ventes
En janvier 2012, elle a été promue officier des Arts et des Lettres

.........."
J'écris, j'écris…
Mes journées se déroulent selon un rite immuable : lever, thé anglais, lecture des journaux, maison à faire tourner et papiers à remplir, promenade avec le chien Chaussette et enfin… seule, face à l'ordinateur, je retrouve mon autre monde, mon univers imaginaire avec des mots, des personnages, des idées qui volent dans l'air et que j'attrape. Ou pas.
 Certains jours, je les ramasse à la pelle, d'autres, je me lamente dans le désert !
Mais toujours la même envie de vivre et d'apprendre…
Je reprends à mon compte la phrase de Paul-Émile Victor : "Vivre, c'est se réveiller la nuit dans l'impatience du jour à venir, c'est s'émerveiller de ce que le miracle quotidien se reproduise pour nous une fois encore, c'est avoir des insomnies de joie."
Les personnages se retrouvant au fil des romans ,ceux-ci sont placés par ordre chronologique .
La barbare

                   
La barbare
Editions du Seuil : " La Barbare " -   Points-Seuil, 1995

Anne, jeune et jolie femme de vingt et un ans, mariée par sa mère à un brillant polytechnicien, est l'image même du bonheur. Du moins, semble-t-il.

Car tout à coup, à Casablanca, surgit Serge. L'amour fou abolira toutes les conventions. Et la passion, implacable, décidera du destin d'Anne, une Barbare terriblement moderne qui ne supporte pas qu'on lui dise " Je t'aime


Encore une danse

          
Encore une danseAux Editions Fayard : " Encore une danse " janvier 1998 -

Clara, Joséphine, Lucille, Agnès, Philippe et Rapha ont grandi ensemble, habité le même immeuble, sont allés dans les mêmes écoles et ne se sont jamais quittés. Adultes, ils ont pris des tournants différents. Pourtant leur amitié a résisté au temps, à la réussite des uns, aux échecs des autres. Ils se retrouvent comme avant, même si leur " musique ", parfois, émet des fausses notes.

Mais une nouvelle épreuve, plus terrible, s'annonce. Arriveront-ils à franchir cette étape qui les met chacun face à eux-mêmes ? Tel est le sujet de ce roman traduisant la peur qui nous saisit tous quand il s'agit de quitter l'enfance pour devenir grands.
Moi d'abord

                   
Moi d'abordEditions du Seuil : " Moi d'abord "  - Points-Seuil, 1998

Sophie aime Antoine. Antoine aime Sophie. Mais Sophie, heureuse dans les bras d'Antoine, refuse de n'être que le reflet charmant que lui renvoie la glace.

Elle veut exister, être vraie, être elle-même. Pas si facile quand on a appris à vivre selon des recettes de bonheur… Comment accepter ses contradictions ? Où trouver la clé du bonheur ? " Moi d'abord " : tout ce que vous vouliez savoir sur la tendresse ravageuse des jeunes filles d'aujourd'hui !





Et monter lentement dans un immense amour...
          
Aux Editions Albin Michel : " Et monter lentement dans un immense amour.. " - avril 2001

« C'est beau un homme de dos qui attend une femme. C'est fier comme un héros qui, ayant tout donné, n'attend plus qu'un seul geste pour se retourner



Les Yeux jaunes des crocodiles
           Aux Editions Albin Michel : " Les Yeux jaunes des crocodiles" - mars 2006
Ce roman se passe à Paris. Et pourtant on y croise des crocodiles.
Ce roman parle des hommes. Et des femmes. Celles que nous sommes, celles que nous voudrions être, celles que nous ne serons jamais, celles que nous deviendrons peut-être.

Ce roman est l’histoire d’un mensonge. Mais aussi une histoire d’amours, d’amitiés, de trahisons, d’argent, de rêves.
Ce roman est plein de rires et de larmes.

          Ce roman, c’est la vie.
La valse lente des tortues

          
Aux Editions Albin Michel : "La valse lente des tortues" - mars 2008

Ce livre est une bourrasque de vie...
Un baiser brûlant du seul qu’on ne doit pas embrasser…
Deux bras qui enlacent ou qui tuent…
Un homme inquiétant, mais si charmant…
Une femme qui tremble et espère ardemment...
Un homme qui ment si savamment…
Une femme qui croit mener la danse, mais passe son tour…

Des adolescents plus avertis que les grands...
Un homme qui joue les revenants…
Un père, là-haut dans les étoiles…
qui murmure à l’oreille de sa fille...
Un chien si laid qu’on s’écarte sur son passage…
Des personnages qui avancent obstinément...
Comme des petites tortues entêtées…
qui apprendraient à danser lentement, lentement…
dans un monde trop rapide, trop violent... 
Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi
                   

Couv___cureuils_siteAux Editions Albin Michel : "Les Ecureuils de Central Park sont tristes le lundi" - avril 2010
Souvent la vie s’amuse.
Elle nous offre un diamant, caché sous un ticket de métro ou le tombé d’un rideau. Embusqué dans un mot, un regard, un sourire un peu nigaud.
Il faut faire attention aux détails. Ils sèment notre vie de petits cailloux et nous guident. Les gens brutaux, les gens pressés, ceux qui portent des gants de boxe ou font gicler le gravier, ignorent les détails. Ils veulent du lourd, de l’imposant, du clinquant, ils ne veulent pas perdre une minute à se baisser pour un sou, une paille, la main d’un homme tremblant.
Mais si on se penche, si on arrête le temps, on découvre des diamants dans une main tendue… Et la vie n’est plus jamais triste. Ni le samedi, ni le dimanche, ni le lundi…




  
 Muchachas 1 et 2


Aux Editions Albin Michel : "Muchachas 2" - 9 avril 2014
Ces filles-là sont intrépides.
Elles ne demandent rien aux autres.
Tout à elles-mêmes.
Cachent leur peur sous un sourire.
C’est le plus sûr moyen pour avancer, inventer, s’inventer.
Elles se sentent pousser des ailes, s’envolent, tombent et repartent de plus belle.
Il y a des secrets, des mystères, des trahisons.
Des obstacles à surmonter.
Des mots d’amour lancés à la volée.
La vie, quoi !




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Marc Dugain


Fils de coopérants en Afrique, Marc Dugain est né au Sénégal en 1957.
Après des études de sciences politiques et de finance, il devient expert-comptable puis patron d’une compagnie d’aviation. À 35 ans, il écrit son premier roman, La Chambre des officiers (1998), primé dix-huit fois (prix Nimier, prix des Libraires, prix des Deux-Magots…).
Il a publié aux Éditions Gallimard Heureux comme Dieu en France (collection Blanche, 2002, Folio n° 4019), La Malédiction d’Edgar (collection Blanche, 2005, Folio n° 4417), Une exécution ordinaire (collection Blanche, 2007, Folio n° 4693).




Pendant quarante-huit ans, le FBI, le bureau des superflics américains, a été dirigé par un dingue authentique.
J. Edgar Hoover - que Belzébuth ait son âme ! - a commis tous les péchés possibles : son éthique était celle d'un arnaqueur de bas étage, sa pratique, celle d'un escroc, sa façon de faire, celle d'un maître chanteur.
Il a survécu à sept présidents, asservi la machine d'Etat, et n'a eu qu'un seul but : honorer la mémoire de sa mère en restant au pouvoir.

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 Après un magnifique prologue très bien écrit, nous plongeons directement dans le récit de Clyde Tolson, le plus fidèle serviteur de J. Edgar Hoover, directeur du FBI de 1924 à 1972.
 Grand paranoïaque, homosexuel refoulé, il a façonné l'histoire des États-Unis. Il a suivi de près huit Présidents, constituté des centaines de dossiers brûlants et mis sur écoute la plupart des acteurs officiels et occultes du pays, dans le contexte passionnant de la guerre froide.

                              
Jean-Christophe Rufin

 Né à Bourges ,JC Ruffin est un médecin, historien, globe trotteur, écrivain et diplomate français.
 Il a été élu en 2008 à l'Académie Française dont il devient alors le plus jeune membre.
Ancien président d'action contre la faim,, il a été ambassadeur  de France au Sénégal et en Gambie.
 il a mené la carrière littéraire la plus brillante de ces dernières années.




Immortelle randonnée, Compostelle malgré moi 
Deuxième meilleure vente française en 2013 !






Le titre du nouvel ouvrage de Jean-Christophe Rufin est très explicite. Il s'agit d'un récit de marcheur. Un beau jour, l'auteur décide de faire une petite pause, rien de telle qu'une bonne randonnée en solitaire de prés de 800 km.
 Au début, il hésite : traverser les Pyrénées d'est en ouest ou emprunter le célébrissime chemin de Saint-Jacques de Compostelle ?
 Cet itinéraire est si fameux qu'il en devient très intimidant, de plus sa dimension «mystique» rend la chose encore plus malaisée
. Ce pèlerinage quasi millénaire est devenu une véritable autoroute, il n'en demeure pas moins un vrai sujet de curiosité pour ce grand voyageur qu'est Jean-Christophe Rufin.

A la manière du Candide de Voltaire, l'auteur nous explique tous les us et coutumes du «chemin». Il nous initie tout d'abord au vocabulaire. Une sorte d'espéranto mi français mi espagnol compris de tous, ou presque ?
En effet il existe différentes sortes de pèlerins : les purs et les moins purs. Il semble que l'auteur se soit véritablement fait prendre par le «chemin». Le livre est souvent assez drôle mais pas ironique.

Jean-Christophe Rufin pratique à volonté l'autodérision, ce qui rend la lecture très savoureuse. Enfin le livre est emprunt de bon sens et de générosité envers nos contemporains : c'est je crois ce que l'on appelle l'humanisme.
 


  
        L'abyssin                   




 il s'agit indéniablement d'un excellent roman, le résultat est d'une grande qualité littéraire.
Rufin a su dépeindre avec talent et beaucoup d'aisance l'atmosphère orientale, les fragrances et les couleurs. Les personnages sont superbes et sympathiques, le rythme est époustouflant. Le style et l'écriture sont évidemment de qualité, des mots judicieusement choisis, accompagnés d'un souci du détail historique.

Au-delà de cette magnifique histoire, simple et efficace, l'auteur nous invite à réfléchir sur l'intolérance sous toutes ses formes (religieuses notamment), des idées finalement bien contemporaines. Rufin plaide en faveur de l'humanisme et du bonheur et, nous expose une belle leçon d'émancipation féminine.

Au demeurant, ce roman pourrait paraître long (700 pages) pour un lecteur peu habitué mais Rufin sait nous emporter rapidement de sorte que nous sommes maintenus avec beaucoup de plaisir dans cette formidable intrigue.

Si vous vous délectez de ces romans mêlant aventure et voyage, je ne puis que vous le recommander. A lire sans hésitation !


Katiba


Inspiré par l'assassinat de quatre touristes français en 2007: L'aventure commence dans le désert mauritanien. Quatre touristes italiens sont fauchés par des rafales de mitraillette. Ils serviront de prétextes à une mini-guerre qui débute entre les institutions plus haut citées.
Rufin raconte, décrypte, balaie. Procède par flashs, petites scènes, bouts de chapitres qui s'emboîtent peu à peu.
Tandis qu'une katiba (un groupe armé mobile) s'ébroue dans le désert, dans une zone floue entre Sud-Algérie, Nord-Mali, Est-Mauritanie, qu'un dissident rassemble ses troupes, cherche un autre point d'où faire sa guerre et s'emparer de son rival, l'attention se porte vers Paris.






                                  La Salamandre




 N'est pas un roman très positif.
 Il n'invite pas non plus à la haine de son prochain mais plutôt à réfléchir sur l'image que l'on peut se faire de l'autre qui habite le bout du monde.
Il invite également à se regarder soi-même, nous qui pouvons aussi nous enfermer dans des relations tragiques dans lesquelles on peut s'autodétruire.
 Et celles-ci, on les vit n'importe où dans le monde. Choc des cultures, conflagration des relations sentimentales .
                     
"Catherine, dont la vie s'organisait autour du travail avec la haine des dimanches, le secours de la télévision, l'affection d'un chat et l'usage fréquent de somnifères, tourne le dos à la France pour s'installer au Brésil.
Dépassant sa condition de touriste, elle quitte l'univers des agences de voyages pour celui des favelas.
La violence avec laquelle les gens se traitent entre eux ne lui est alors plus épargnée.
Dans ce récit d'un parcours absolu, Jean-Christophe Rufin livre une tragédie moderne, où l'héroïne semble soudain obéir à une loi profonde qui la pousse à se détruire et à s'accomplir en même temps.
 À travers ce portrait d'une femme qui se perd et se découvre, l'auteur reprend aussi un thème qui lui est cher, celui de la rencontre entre les Occidentaux et leur tiers-monde fantasmé.
 Loin de la vitrine exotique et du mythe révolutionnaire, il va au-delà de la vision idéalisée, tout au moins " idéologisée ", du tiers-monde, vers un monde ambivalent, fait à la fois de richesse et de violence, repoussant et attirant.    



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Victoria Hislop

 Victoria Hislop née Victoria Hamson est un écrivain britannique.
 Elle a travaillé comme journaliste avant de devenir auteure.
Son premier roman, "L'île des oubliés" a été un véritable bestseller au Royaume uni.




  


 Beaucoup appris ,une histoire émouvante ,forte ,sur le silence qu'impose parfois certaines éléments de nos vies.
L'île de Spinalonga,au large de la côte nord de la Crête,accueillant la principale colonie grecque de lépreux entre 1903 et 1957.




Saga familiale bouleversante et vibrant plaidoyer contre l'exclusion, ce roman d'évasion plein d'émotion et de suspense nous emporte sur une île au large de la Crète, Spinalonga, l'île des lépreux.
Alexis, une jeune Anglaise, ignore tout de l'histoire de sa famille. Pour en savoir plus, elle part visiter le village natal de sa mère en Crète. Elle y fait une terrible découverte : juste en face du village se dresse Spinalonga, la colonie ou l'on envoyait les lépreux... et ou son arrière-grand-mère aurait péri.
Quels mystères effrayants recèle cette île des oubliés ? Pourquoi la mère d'Alexis a-t-elle si violemment rompu avec son passé ? La jeune femme est bien décidée à lever le voile sur la bouleversante destinée de ses aïeules et sur leurs sombres secrets... (Quatrième de couverture)





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Ce mois ci :

RHODANIE :         HISTOIRE & ARCHEOLOGIE CIVILISATIONS DU GARD
(revue trimestrielle)





n°104 :La gare PLM à Vénéjan par Fernand Gallissian.
            extrait: ............Le 8 novembre 1896,un premier dossier descriptif...la gare sera établie au point kilométrique 709.315.............La station sera ouverte au transport des voyageurs,bagages,chiens et articles de messageries dont le poids n'excédera pas 100kgs par expédition.................
.........................Le seul accident local dont nous ayons connaissance serait intervenu vers les années 1935 .Un troupeau de vaches de la Marmière...........

(si vous voulez connaitre la suite...le n° 104 est à la bibliothèque..

lire aussi n°106 "Un train peut en cacher un autre "de Mr Brun qui relate la première visite des écoles du passage d'un train...pittoresque!!!!

Histoire de La Chapelle ,de Jeanne D'Ancézune..........

N'hésitez pas à venir emprunter ces ouvrages ,qui se lisent facilement, avec des textes courts très explicites.


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Carlos Ruiz Zafón




Né en 1964 à Barcelone et vivant entre Los Angeles et sa ville natale, Carlos Ruiz Zafón est l’auteur espagnol contemporain le plus lu au monde.
 Sa carrière littéraire a débuté en 1993 avec
Le Prince de la Brume,
suivi du Palais de Minuit
 et des Lumières de Septembre – réunis dans la Trilogie de la Brume – et Marina (Robert Laffont 2011 et 2012).

  L’Ombre du vent, son premier roman pour adultes, devient rapidement un véritable phénomène littéraire à l’échelle mondiale.

 Il revient à l’univers du Cimetière des Livres Oubliés avec Le Jeu de l'ange et Le Prisonnier du ciel (Robert Laffont, 2009 et 2012). Son œuvre, traduite dans plus de quarante langues et publiée dans plus de cinquante pays, a été couronnée de nombreux prix internationaux.

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La littérature de Carlos Ruiz Zafón est caractérisée par un style très élaboré avec une grande influence de la narration audiovisuelle, d'une esthétique gothique et expressionniste et la combinaison de beaucoup d'éléments narratifs dans un registre qu'il contrôle techniquement.

Cette technique impeccable et une maîtrise extraordinaire du langage et de la structure narrative lui permet de combiner des éléments différents, du roman traditionnel du XIXe siècle à un emploi impactant des images et des tissures de grande force sensorielle.

Ruiz Zafón est de la même manière un grand créateur de personnages, ce à quoi s'ajoute une certaine maîtrise de la tension et de la construction narratives, ce qui lui permet d'articuler des trames d'une extraordinaire complexité avec une simplicité et une facilité trompeuses.


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L’Ombre du vent





 L’Ombre du vent, c’est un livre mystérieux dont seul un exemplaire existe encore.
 Daniel, fils de libraire, veut en retrouver l’auteur mystérieusement disparu, Julien Carax.
Quel secret cela cache-t-il ? 
Carlos Ruiz Zafón emmène le lecteur dans une cascade de surprises et de rencontres, de rebondissements et de drames. C’est palpitant, au sens premier et second du terme.

 Cette recherche du livre perdu s’étend sur un demi-siècle, selon une narration qui n’a rien de chronologique, avec des   récits gigognes.
On y croise une pléiade de personnages de tous bords, de toutes fortunes, de toutes classes, à double ou triple fonds apparemment incohérents les uns avec les autres.


               


Le jeu de l'ange

 le sixième et plus récent ouvrage de Carlos Ruiz Zafon, est paru dans sa langue originale en 2008 sous le titre El juego del angel.
La traduction française date de 2009 aux éditions Robert Laffont.
Quoi qu'en dise la rumeur, Le jeu de l'ange n'est pas la suite de L'ombre du vent.
Bien que l'action se situe également à Barcelone au début du XXème siècle et que l'on retrouve des personnages de L'ombre du vent dans ce nouveau roman, la comparaison s'arrête là.
 La vie de David Martin est bien indépendante de l'histoire de Daniel Sempere ; et le mystérieux Andreas Corelli permet une intrigue réussie.
 

      


Le Prince de la brume
1943. Menacée par la guerre, la famille Carver gagne la côte anglaise et emménage dans une belle maison de station balnéaire.
Mais un démon les y a précédés... Intrigués par l'histoire trouble de la maison et ses ombres rôdeuses, Max et Alicia, les enfants Carver, explorent les alentours : le jardin aux statues si expressives, l'épave du cargo échoué dans la baie...
 De redoutables secrets les attendent. D'un Prince, surgi de la brume, la malédiction attend son accomplissement.

"À la fois roman policier et roman d'aventures, tour à tour romantique, fantastique et (...) gothique, Le Prince de la brume est mené tambour battant.
                  
                              suivi :

Le Palais de Minuit Le Palais de Minuit

   

Calcutta, 1916. Un soldat anglais fuit dans les ombres nocturnes de la Cité des palais.
 Au creux de ses bras, il abrite des jumeaux de quelques jours qu'il vient d'arracher à un mystérieux criminel.
Confiés à leur grand-mère, les jumeaux, un garçon et une fille, sont séparés. Sheere reste avec sa grand-mère, Ben est confié à un orphelinat.
Le jour de leur seize ans, Sheere retrouve Ben à l'orphelinat.
Il s'y est fait six fidèles amis avec lesquels il a formé la Chowdar Society.
La nuit, les sept enfants se réunissent dans une grande bâtisse désolée qu'ils ont baptisée le "Palais de Minuit".
A son tour, Sheere est admise à la Chowdar Society. Mais dès que les jumeaux sont réunis, une force maléfique semble se réveiller.
Un train de feu tout droit sorti de l'enfer les terrorise. Une ombre liquide s'acharne contre eux. Qui est l'être, ou le démon, à l'œoeuvre derrière les attaques répétées contre Sheere et Ben ?
Pourquoi leur manifeste-t-il une haine aussi implacable ?
Interrogeant la grand-mère des jumeaux, fouillant les archives de la ville, les membres de la Chowdar Society découvrent alors la véritable personnalité de Jawahal, le père disparu de Ben et de Sheere.



Marina

MarinaOscar Drai, quinze ans, a disparu pendant une semaine du pensionnat où il est interne. Où est-il allé et que lui est-il arrivé ? Quand l'histoire commence, Oscar vagabonde à travers Barcelone. Attiré par une mystérieuse maison apparemment abandonnée, il pénètre à l'intérieur. Se croyant seul, il commence ses investigations. Alors qu'il est en train d'examiner une curieuse montre à gousset laissée sur une table, il se rend compte que quelqu'un l'observe. Terrorisé, il s'enfuit. En rentrant au pensionnat, il s'aperçoit         



qu'il a gardé la montre. Tenaillé par les remords, il retourne quelques jours plus tard dans la grande maison. Il y fait alors la connaissance de Marina, fille du propriétaire. 
 


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